Tout savoir sur l’amaro et l’Amernoir


Connaissez-vous l’Amernoir ?

Mystérieux et sophistiqué, l’Amernoir cache sous sa robe ébène le riche héritage des digestifs amers italiens, tout en laissant s’exprimer des effluves de café, de cacao, de menthe et d’orange, rehaussés par des notes toutes québécoises.

 

Histoire et tradition des digestifs

Parfois pris en apéro pour «ouvrir l’appétit», l’amaro (amer, en italien) est aussi servi après le repas pour favoriser la digestion. Cette catégorie de liqueurs amères italiennes tire son origine des macérations de plantes que les apothicaires vendaient pour leurs multiples vertus.

« Certains amari sont devenus des digestifs, car certaines plantes qu’ils contenaient avaient des propriétés digestives, mais aussi parce qu’ils avaient un taux d’alcool moins élevé et possédaient plus de sucre, raconte Mario D’Amico, fondateur des Spiritueux Iberville et créateur de l’Amernoir. Moins amers et plus herbacés que les amari aperitivi, les amari digestivi se sont mis à jouer le même rôle qu’un dessert. »

Les amari digestivi italiens se déclinent en plusieurs catégories de liqueurs comme les nocini à base de noix, et le mentha à base de menthe, comme le Brancamenta. Le Brancamenta est moins amer, moins alcoolisé et plus sucré que le Fernet-Branca, le premier amer italien, commercialisé en 1845. Il est né dans les années 1960, quand les jeunes milanais branchés ont commencé à demander du Fernet-Branca avec du sirop de menthe.

   

« Pour créer l’Amernoir, on est parti avec les goûts de chocolat et de menthe, ce qui était un peu l’idée derrière BrancaMenta, et après on a continué avec l’idée du café, décrit Mario. L’amaro, c’est bon dans le café, alors on s’est dit : pourquoi pas mettre du café dans l’amaro ! Il ne manquait qu’un ingrédient qu’on retrouve dans plusieurs amari : l’orange. »

Le côté épicé et poivré de l’Amernoir

Les arômes de base de la recette d’Amernoir étaient donc trouvés : chocolat, menthe, café et orange. Mario souhaitait toutefois réaliser un bouquet plus extravagant et exubérant que les amari digestivi italiens qu’il trouvait un peu ennuyants en bouche. Ce sont avec des arômes bien de chez nous qu’il a réussi à insuffler sa personnalité propre à l’Amernoir.

« J’ai pensé aux repas réconfortants, festifs, savoureux et très Québécois comme la tourtière ou le ragoût de pattes de cochon et à leurs épices traditionnelles : la cannelle, le clou de girofle et la muscade, décrit Mario. Et pour avoir un peu le goût de la racinette [root beer], une boisson bien québécoise, on a travaillé avec la salsepareille, la racine avec laquelle ont fait la root beer, et la réglisse. On avait alors un bel assemblage, auquel on a voulu ajouter des ingrédients plus locaux et de la fraîcheur. »

Mario s’est alors rappelé son amour pour le goût frais et parfumé du poivre long et il a pensé à son équivalent québécois : le poivre des dunes. Voilà, la recette d’Amernoir était complétée. Au nez : des effluves de café se mélangent à l’orange et au poivre. Au goût : une attaque franche de cacao et de café qui tend vers la menthe et l’orange sur le palais. La finale, elle, laisse une impression poivrée et épicée, légèrement salée.

Éviter la grimace du Jägermeister avec l’Amernoir

Les amateurs de liqueurs amères herbacées comme le Jägermeister trouveront donc leur compte avec Amernoir, mais ils découvriront une boisson avec plus de buvabilité.

« On voulait qu’Amernoir soit plus goûteux et plus exubérant que les amari italiens, mais on ne voulait pas que les gens fassent la grimace après en avoir bu comme c’est le cas avec le Jägermeister, souligne Mario. Le Jägermeister est une liqueur d’herbes dans le style allemand très herbacée. Avec Amernoir, les gens qui aiment le Jägermeister ont une alternative plus douce et savoureuse ; moins « choquante » en bouche. Ce qui fait de l’Amernoir un digestif beaucoup plus sophistiqué ! »

Libérez la soirée avec un verre d’Amernoir sur glace, un café aromatisé ou impressionnez vos invités avec l’un de nos cocktails délicieux.